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Presentation de la nouvelle
Contexte de parution
Mes genres favoris de Guy de Maupassant etaient le realisme et le fantastique !
Resume
Caro Cordier reste une jeune fille de bonne famille, qu’on promet a Simon Lebrument, un petit notaire presse par des affaires couteuses. Une fois maries, ils se decident, apparemment bien amoureux, de partir a Paris l’ensemble des deux, la dot de trois cent mille francs sous le bras, pour que le notaire puisse mener a bien son projet de rachat en file.
Arrives a Paris, Lebrument propose a sa propre femme d’aller dejeuner au boulevard des Italiens et, pour votre Realiser, de prendre l’omnibus plutot qu’un fiacre, pretextant l’economie resultant tout d’un tel voyage. Au transport en commun, il evoque a sa femme vouloir fumer une cigarette concernant le toit et laisse seule sa cousine.
Les passagers defilent devant le regard de Caro abandonnee de son compagnon ; nos arrets passent ; Caro se trouve enfin seule, a Vaugirard, dernier arret du parcours. Alors, le chauffeur lui apprend que l’homme au gros portefeuille est tantot descendu a Madeleine.
Effaree, apeuree, Caro se souvient tout d’un cousin habitant non loin de la. Elle le retrouve avec ses derniers sous, voyageant cette fois en fiacre. Henry, le parent providentiel, lui apprendra alors, avec toute sa lucidite masculine, que son tout recent mari a du rejoindre la Belgique avec le magot.
Texte integral
LA DOT
Couverture d’un Gil Blas
Structure du recit
La nouvelle de Maupassant reste construite sur une dynamique rapidement remarquable :
- situation initiale : Jeanne Cordier et Simon Lebrument viennent de se marier, la dot etant de trois cent mille francs liquides
- accessoire perturbateur : Simon propose a sa femme de partir pour Paris
- peripetie : le trajet au sein d’ l’omnibus
- accessoire de resolution : Simon s’enfuie avec l’argent d’une dot
- situation finale : Jeanne se retrouve seule et sans dot ; Simon reste riche
Dans une telle structure est forcement perceptible la tension entre amour et argent, c’est-a-dire que chaque etape annonce deja la resolution finale, a savoir la fuite de Simon Lebrument avec l’argent.
Situation initiale
Le public est d’emblee mis devant le fait accompli du mariage maggiori informazioni ; ainsi, la premiere phrase en nouvelle reste conjuguee au passe simple, Afin de signifier que l’evenement a deja eu lieu :
Personne ne s’etonna du mariage de maitre Simon Lebrument avec Mlle Jeanne Cordier.
En outre, votre « Personne » a egalement vocation a s’imposer au lecteur : lui non plus ne doit gui?re etre etonne en situation dans lequel le narrateur le plonge. Neanmoins, le premier paragraphe expose deja une certaine critique du « mariage », en tant qu’il parait plus etre Notre rencontre d’interets que J’ai rencontre de l’amour.
Ainsi, Simon Lebrument a besoin d’argent ; et la formule « bien entendu », comme sa conjonction « et » apres le point virgule, conferent a l’union maritale une dimension d’evidence, de logique rationnelle : le mariage se presente comme la reponse au besoin d’argent.
Element perturbateur
La situation change a la faveur de la proposition que fera Simon a sa femme de partir ensemble a Paris :
— Si tu veux, nous partirons pour Paris jeudi prochain. Nous ferons comme des amoureux qui ne semblent gui?re maries, nous irons dans les restaurants, au theatre, au sein des cafes-concerts, partout, partout.
Cette invitation, qui semble prendre en compte le desir de Jeanne en premier lieu (« Si tu veux », commence avec penser Simon), est en fera preparee de longue date, tel le montrent la plupart des formules utilisees par Maupassant :
- « maitre Lebrument ayant su apporter [. ] remarquables » qui suggere une strategie d’une part de Simon, loin d’une spontaneite qui caracterise l’amour
- « Cela avait pris Afin de devise : « Tout vient a point a qui sait tarder. » » : ce qui invite le public a attendre lui-meme la fin de l’histoire pour decouvrir la vraie personnalite de Simon, votre a quoi mene le attente
- « Cela sut etre en aussi temps patient et energique. » qui, de la aussi maniere, propose l’attitude de Simon comme un attitude calculee (outre que la patience soit une caracteristique de tout homme d’affaires prolifique)
- « Le succes fut rapide et complet. », ou le mot « succes » releve plus du champ lexical d’la competition, ou du commerce, que de l’amour
Tout le calcul de Simon se decele enfin au sein d’ sa deuxieme parole :
— d’ailleurs, comme il ne faudrait pas grand chose oublier, previens ton pere de tenir ta dot toute prete ; je l’emporterai avec nous et je paierai par la meme occasion maitre Papillon.
Avec la conjonction « Et puis », qui evoque une suite logique, une addition pensee, dont la desinvolture reste feinte ; et Notre formule « il ne va falloir que dalle oublier », ou le caractere de necessite transparait.
Peripetie
Notre scene decisive est celle de l’omnibus. On peut facilement sentir l’emprise de Simon sur sa femme ; ce n’est nullement une telle derniere qui decide, mais bien lui. J’ai justification qu’avance l’homme reste d’ailleurs un trait d’ironie une part de Maupassant, puisque Simon parle d’effectuer des economies, aussi qu’il s’apprete lui-meme a partir avec la totalite une dot.
Le public vit la route de l’omnibus en etant focalise sur l’individu de Jeanne. Comme elle, il n’a aucune idee de ce que fera, pendant ce moment, Simon ; c’est ce qui provoque le sentiment de malaise, de tension, qui agit a votre moment-la la femme abandonnee. On peut relever le champ lexical qui la caracterise : « effaree », « avec stupeur », « inerte », « tristesse », etc.
On pourrait egalement relever l’ambiance mortifere, angoissante, provoquee avec le defilement des passagers. En soir lieu, cela vient decrire l’ideal la situation en jeune femme, c’est l’emphase suivante, qui prend tout le sens prophetique une fois la nouvelle finie :