La decision de se retirer de une telle convention europeenne a ete prise par le president turc dans la nuit de vendredi a samedi.
Plusieurs manifestations ont lieu au pays pour denoncer la decision.
«Annule ta decision, applique le traite !» scandent des milliers de jeunes filles et hommes, rassembles a Istanbul, a Ankara ou encore a Izmir. Sur leurs pancartes, on peut lire : «Ce sont les femmes qui gagneront cette guerre» ou bien «j’en ai marre de votre Etat patriarcal. J’en ai marre de ne point me sentir en securite. Ca suffira !»
Ce samedi, des milliers de personnes ont manifeste en Turquie Afin de demander a Recep Tayyip Erdogan de revenir sur sa decision de se retirer en Convention d’Istanbul. Il s’agit de pallier traite international sur la lutte contre les violences faites a toutes les jeunes femmes.
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Dans un decret publie entre vendredi et samedi, le president turc a tranche alors que les feminicides n’ont gui?re cesse d’augmenter avec une decennie dans le pays. Cela a suscite ma colere des organisations de defense des droits des jeunes filles et les critiques de l’Union europeenne.
Bon nombre de critiques
Le retrait en Turquie d’une Convention d’Istanbul reste «une nouvelle devastatrice» et «compromet la protection des femmes» dans ce pays, a deplore le Conseil de l’Europe. «Voici le grand visage du gouvernement turc actuel : mepris complet pour l’Etat de droit et recul total sur les droits humains», a de son cote deplore le rapporteur du Parlement europeen concernant la Turquie, Nacho Sanchez Amor.
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Les feminicides, en gali?re endemique
C’est un fleau en Turquie : les feminicides et les violences faites a toutes les jeunes filles. En une decennie, les meurtres de femmes ont explose : 300 en 2020 et 77 avec le debut de cette annee 2021, assure l’association «Nous mettrons fin aux feminicides».
Au debut du mois, une video filmant un homme qui roue de coups son ex-femme en pleine rue, a cote de leur fillette, a bouleverse la Turquie. En reaction, le president Erdogan avait annonce l’elaboration d’une commission parlementaire pour faire 1 etat des lieux de la legislation pour mieux lutter contre les violences. L’agresseur avait ete arrete.
Les associations reprochent toutefois regulierement le gouvernement de ne point appliquer fermement les lois deja existantes, cela accroit le sentiment d’impunite.
Le maire d’Istanbul, l’un des principaux opposants d’Erdogan, a egalement reagi : «Annoncer en emplie nuit le retrait de la Convention d’Istanbul, aussi que nous apprenons constamment https://datingmentor.org/fr/latinomeetup-review/ que de nouvelles violences sont commises contre des femmes, a de quoi remplir d’amertume. Cela revient a pietiner la lutte que menent les femmes depuis des annees.» L’organisation de jeunes femmes conservatrice KADEM, proche du i?tre capable de et dont une fille du president Erdogan reste membre, a elle aussi exprime son malaise, soulignant que la Convention d’Istanbul «jouait un role important dans la lutte contre les violences».
Avalanche de critiques
Le president turc avait deja parle une sortie une Convention d’Istanbul l’an dernier. Il tentait aussi de rallier le electorat conservateur face a de la peine economiques grandissantes. Des groupes conservateurs et islamistes l’appelaient a abandonner ce traite qu’ils jugeaient nuisible aux familiales «traditionnelles» puisque l’article defendait l’egalite des sexes et «favorisait» en fonction de eux, la communaute LGBT en interdisant de discriminer par rapport i l’orientation sexe.
Face a la pluie de critiques, le gouvernement essaie de rassurer tel il peut. Le ministre de l’Interieur Suleyman Soylu a ainsi declare : «Nos institutions et des forces de l’ordre continueront de lutter contre nos violences domestiques et nos violences contre ces dames.»